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Les murs ont la parole #4

Collage – Carte blanche à Rrouen

Dans le cadre de la Fête de l'été

RROUEN – Réseau arts visuels Rouen métropole – invite Bevis Martin et Charlie Youle à concevoir une œuvre graphique sur la façade de la Chapelle Saint-Louis pour le passage à l’été, le lundi 21 juin !

Un atelier goûter pour les plus jeunes, proposé par l’atelier de pratique artistique TIGRE, invitera les enfants à interagir avec l’œuvre. Séances de 30mn de 16h à 19h, informations et réservations : info@rrouen.org

Après trois mues saisonnières depuis septembre 2020, le Théâtre de l’Etincelle vous donne rendez-vous Place de la Rougemare pour la dernière métamorphose murale de la saison !

À propos des artistes invités

Bevis Martin et Charlie Youle sont des artistes britanniques travaillant principalement en sculpture, ils sont établis à Nantes.

Pour son premier festival jeune public, intitulé « Super Coin », qui se déroulera au Jardin des Plantes au mois d’octobre 2021, RRouen les a invités à investir le Jardin avec leurs sculptures.

L’installation sur la façade de la Chapelle Saint-Louis sera l’occasion de faire connaissance avec leur œuvre !

Charlie et Bevis développent, depuis une dizaine d’années, sous la forme de collaborations, tant dans les phases de conception que de réalisation. Il met souvent en scène une forme d’absurdité qu’ils observent dans la nature de notre relation aux images et aux objets. Ils s’ingénient ainsi à trouver des moyens de perturber la formule confortable « idée transmise – objet/image – idée reçue ». Ils se sont alors à plusieurs reprises penchés sur les expositions de musées et leurs compositions pédagogiques ainsi que sur les vitrines de magasins et les publicités qui semblent offrir un modèle de communication directe, transparente. Leur oeuvre, protéiforme, explore l’éventail des possibilités de réalisation d’une oeuvre, l’idée de «style» et la relation aux matériaux. Embrasser le mal fait, le surmené, évoquer le sublime en utilisant de la pâte à modeler et des pâtes : « Nous suivons l’instinct de faire l’oeuvre lorsqu’elle nous fait rire, non pas parce que nous voulons faire une oeuvre simplement drôle ou ironique, mais parce que nous traitons notre rire comme un indice que quelque chose a été déplacé ». Leur proximité avec l’univers de l’enfance, leur adresse récurrente aux jeunes publics, et leur capacité à investir sculpturalement les espaces publics ou semi-publics, nous font envisager cette future collaboration avec beaucoup d’enthousiasme.

 

 

 

Gratuit